Différents artiste croqués dans les expos

Mes chouchous,

Différents artiste croqués dans les expos

Je vous présente quelques œuvres d’artistes que j’affectionne particulièrement. Cette démarche est le résultat de « mes balades dans les musées« .  L’étude d’un artiste et la reproduction d’un tableau choisi pour son histoire, son thème ou sa complexité.

 

Exposition James Tissot au Musée d’Orsay

 

Autoportrait
Autoportrait

James Tissot, de son nom Jacques-Joseph Tissot peintre Français, né le   et mort le .

Il a passé une partie de sa vie au Royaume-Uni où il était apprécié comme peintre de la haute société Victorienne.

Après des études d’Art, il expose au Salon de 1859 des œuvres plutôt traditionnelles avant de devenir le peintre des toiles féminines et de la société Napoléon trois.

Il s’installe outre Manche en 1871 où il réussit brillamment comme peintre de l’élégance féminine. À la mort de sa compagne en 1882, il revient dans son pays et expose avec succès des portraits de femmes de diverses conditions sociales dans leur environnement quotidien.
À partir de 1888, il vit une révélation mystique et se consacre dès lors jusqu’à la fin de sa vie à des sujets religieux, nourrissant son art d’observations, lors des voyages en Palestine et à Jérusalem : ces œuvres chrétiennes largement éditées en français et en anglais lui assurent alors une grande renommée.

Expo qui a eu lieu du 23 juin 2020 au 13 sep 2020.

 

Magnifique Fortin, musée Montréal.

 

Paysage de la Gaspésie
Paysage de la Gaspésie

Marc-Aurèle Fortin né le 14 mars 1888 et mort le 2 mars 1970 au Québec, est un peintre Canadien. Son œuvre est entièrement consacrée à la nature somptueuse et généreuse de son pays.

 » J’ai voulu créer une école du paysage canadien complètement détachée de l’école européenne. Il n’y a pas d’école typique canadienne où l’on ne sent aucune influence. J’ai été le premier à me dégager de cette emprise. »

En 1918, il aborde pour la première fois la technique de l’aquarelle.  Sa maîtrise ne le satisfait pas.

De 1922 à 1927, il peint des ormes démesurés où se dissimulent d’humbles demeures. De 1929 à1935 il va voyager dans le monde, en revenant au Canada son style s’est transformé, il est devenu plus puissant.

Au cours de sa carrière, Fortin explore certaines régions du Québec et réalise des œuvres inspirées de ses voyages à Québec, l’île d’Orléans, la région de Charlevoix et sa région natale la Gaspésie.

 

La couleur noire pour révéler les émotions des autres teintes.

En 1936, Marc-Aurèle Fortin révèle son esprit innovateur. Il conçoit une technique qui consiste à peindre sur des fonds gris « pour décrire l’atmosphère chaude des ciels du Québec » et sur des fonds noirs pour « intensifier la relation entre l’ombre et la lumière ».

En 1939, il expérimente l’aquarelle rehaussée de crayon et de pastel à l’huile. Il s’adonne aussi aux estampes et grave près de 60 plaques.

En 1950, l’artiste découvre la caséine (détrempe à base de lait). Il brosse des tableaux d’une puissance remarquable jusqu’en 1955. C’est la fin de sa prolifique carrière, la maladie le mine. Il confie à son gérant près de 2 000 tableaux dont plusieurs prendront le chemin du dépotoir.

En 1959, il reprend ses pinceaux, mais il ne produit plus rien de remarquable. Jusqu’en 1967, l’artiste griffonne de mémoire des paysages au crayon feutre.

En 1966, il perd complètement la vue. Un ami, René Buisson, l’installe au sanatorium où il meurt le , aveugle et amputé des deux jambes.

Depuis , on peut admirer une importante collection des œuvres de Marc-Aurèle Fortin au Musée des beaux-arts de Montréal. La Fondation Marc-Aurèle Fortin a remis l’ensemble de sa collection, une centaine d’œuvres, à cette institution.
Pour moi Fortin est le Van Gogh Canadien.

 

Un autre artiste Canadien Tom Thomson …

 

Parc provincial Algonquin
Parc provincial Algonquin

Tom Thomson, né le 5 août 1877 en Ontario, et décédé le 8 juillet 1917  dans l’Algonquin, est un peintre canadien.  Il est reconnu pour avoir influencé le groupe de peintres canadiens qui sera connu, après sa mort, sous le nom du Groupe des sept. Parfois considéré à tort comme un membre du groupe fondé en 1920, Thomson est mort en 1917 dans des circonstances demeurées inexpliquées.

À partir de 1905, il travaille comme dessinateur-graveur. En 1906, il commence à peindre à l’huile. L’année suivante, il est engagé par la firme de design Grip Engraving, où travaillent déjà J. E. H. MacDonaldArthur Lismer et Frank Johnston, futurs membres du Groupe des sept avec qui il se lie d’amitié. Il partage bientôt un atelier au Studio Building avec A. Y. Jackson et Franklin Carmichael.

Le début de sa carrière d’artiste

En 1912, il visite pour la première fois le parc provincial Algonquin. Il fait également la rencontre la même année de son principal mécène, un physicien, le Dr James MacCallum  . Il le fit passer de graphiste à artiste-peintre. Dès lors, il fait souvent avec ses amis peintres de longs voyages dans les contrées sauvages de l’Ontario. La nature devient ainsi sa principale source d’inspiration un peu comme Fortin. Il décide aussi de devenir un artiste à plein temps. Sa première exposition se tient à  Society of Artists en 1913, organisme dont il devient membre en 1914, année où le Musée des beaux-arts du Canada lui achète un premier tableau.

La nature en inspiration

En 1914, il devient garde forestier, pompier et guide du parc. Au cours des trois années suivantes, il peint la plupart de ses œuvres les plus célèbres, notamment Northern RiverThe Jack Pine et The West Wind. Son travail reflète les influences conjuguées de l’Art nouveau, du mouvement Arts & Crafts et du postimpressionnisme, il est présenté en 1913 à l’Exposition de Buffalo par Lawren Harris et J. E. H. MacDonald deux membres du Groupe des sept. Utilisant des couleurs pures en empâtement, il cherche à traduire la densité et la rudesse de la forêt. La critique jugera sa facture lourde, ses paysages bizarres et ses couleurs affreuses. Son intérêt pour le paysage va à l’encontre des sujets en vogue, mais aura une influence sur ses amis peintres qui créeront trois ans après sa mort le Groupe des sept.

En , il meurt dans un accident de canotage, dont les causes n’ont jamais été éclaircies.

Son art demeure une étape déterminante dans l’évolution de la peinture canadienne. Il laisse des visions fulgurantes de la nature sauvage de l’Ontario qui sont devenues de véritables icônes du paysage canadien.

 

Carnets de voyage et autres expositions en préparation.

Quelques conseils sur le Canet de voyage et une préparation de l’exposition au musée du Luxembourg concernant Léon Monet .